Avoir un enfant pose certains risques. Ainsi, environ 1 enfant sur 25 naît avec un désordre génétique et près d’une mortalité infantile sur quatre est causée par une maladie génétique. Conséquemment, le traitement in utero apparaît de plus en plus comme une solution prometteuse dans le cas de maladies génétiques fœtales.
La médecine génétique et prénatale avance toutefois à grands pas. D’ici 10 ans, le séquençage complet du génome fœtal sera réalisé rapidement et à faible coût. Il apparaît inévitable que des options thérapeutiques permettant de traiter un fœtus alors qu’il est encore dans le ventre de sa mère (in utero) se multiplieront.
Plusieurs équipes de recherche expérimentent déjà le traitement in utero chez l’animal, la thérapie génique et la thérapie par cellules souches. Une multitude de maladies sont ciblées comme la fibrose kystique, l’hémophilie, les anémies héréditaires, les dystrophies musculaires, les déficits immunitaires, etc.
Dans son édition du 21 décembre 2012, la revue New Scientist aborde le sujet et discute autant du potentiel de ces futurs traitements que des préoccupations éthiques qu’elles soulèveront: http://goo.gl/6L1fP et http://goo.gl/gLvmJ